Quantcast
Channel: Kurosawa-Cinéma » Films | Kurosawa-Cinéma
Viewing all articles
Browse latest Browse all 3

Sunshine

$
0
0

Sunshine

Sunshine Cover

Réalisé par : Danny Boyle
Année : 2007
Pays : GB
Genre : Science-Fiction
Durée : 1h40

Interprété par

Michelle Yeoh
Sanada Hiroyuki
Rose Byrne
Chris Evans (II)
Cillian Murphy
Cliff Curtis
Benedict Wong
Mark Strong

Scénario : Une équipe d’astronautes est envoyée dans l’espace avec pour mission de savoir ce qu’il est advenu de leurs prédécesseurs partis en expédition pour « rallumer » le soleil en passe de s’éteindre.

Critique

Sunshine est réalisé par Danny Boyle, réalisateur du très bon Transpotting et de 28 Jours plus tard, qui m’as fois, m’avait tout de même plus lorsque je l’avais vu.
Cette fois-ci, Danny Boyle s’attaque à la science-fiction spatiale qui reste un domaine dangereux dans lequel nombreux réalisateurs se sont plantés, et je dois dire que cet environnement et ce type de film n’est pas vraiment mon genre.

Pourtant, on peut en dire ce que l’on en veut, Sunshine offre une perspective intéressante dans le domaine de la science-fiction.

Évidemment, si je réalise une critique du film, c’est bien sûr pour la présence de Michelle Yeoh, de Sanada Hiroyuki et de Benedict Wong.

Sunshine image 1

Le scénario n’est pas bien compliqué, un groupe de scientifiques est envoyé dans l’espace pour sauver le monde de l’extinction du soleil.

Pour cela, ils ont besoin de l’approcher au plus près et d’y lancer une bombe ultra puissante afin de recréer un effet d’explosion permettant au soleil d’émettre sa lumière pendant plusieurs années.
On débute par une ambiance assez calme, par des discussions scientifiques, et une fâcheuse tendance à vouloir observer le soleil de la meilleure façon qu’il soit.

On apprend également que cette expédition, est en réalité, la seconde expédition, du nom d’Icarus II, la première ayant échouée pour de curieuses raisons restantes encore inconnues.
On s’attend à rencontrer un film avec de méchantes bestioles extraterrestres, mais en réalité, on se situe loin de cela.

Sunshine image 2

On est loin d’une réalisation à l’américaine et l’aspect scientifique n’est pas abordé en détail.
Tant mieux, ce n’est pas le but du film.

Sunshine est réalisé pour nous faire plaisir sur de magnifiques plans du soleil et par l’urgence de certaines situations qui dégénère tout au long du film.
Sunshine offre donc un rythme soutenu, ne marquant pas d’arrêt, permettant au spectateur de rester accroché à cette épopée.

Les relations entre les diverses personnes qui composent l’équipage sont plutôt bien pensées.
On est n’y dans le trop de sentiment ni dans l’insensibilité, malgré à un climat froid que donne le vaisseau.
Pourtant, le film se déroule tout proche du soleil, mais cette sensation de froid reste bien présente.

Sunshine image 3

Là,où le film reste discutable, est l’exploration du vaisseau Icarus I, qui n’apporte pas réellement grand-chose, si ce n’est le moyen d’amener la fin du film.
Cette fin du film gagne en intensité et en surprise.
Je n’en dirais pas plus, mais certaines révélations font véritable bascule au scénario et n’était pas forcément prévisible, voir pas du tout.

Danny Boyle offre en 1h40, un film qui fait rêver, mais qui effraie également.
Ce n’est pas une peur identique à 28 Jours plus tard, mais une peur de la solitude dans le fin fond de l’univers.

Sunshine image 4

Visuellement et d’un point de vue sonore, Boyle peut diviser les spectateurs.
Certains plans semblent incompréhensibles, mais n’est-ce pas également un intérêt de faire travailler l’imagination du spectateur ?

Les images du soleil sont tout simplement hallucinantes et offrent de bons moments de cinéma.
Les acteurs restent convaincants, même si on reste un peu déçu par Sanada Hiroyuki, uniquement par le scénario du film qui ne le met pas trop à son avantage (en tout cas pas longtemps) et Michelle Yeoh reste tout juste convaincante en jardinière éperdument amoureuse de ses cultures.
En conclusion, je n’en dirais pas plus sur Sunshine.

Il reste bien loin des grosses productions hollywoodiennes sans intérêt et montre aux spectateurs qu’on peut toujours trouver matière à réaliser un film dans un univers spatial sans trop en faire.
Sunshine est bien loin d’Armagueddon, qui je dois le dire était épouvantable à mon gout.
Un renouvellement du genre après la série Alien qui reste difficile à détrôner.
Sunshine vous fera sans doute passer un moment agréable du cinéma, mais ne touchera pas forcément tout le monde.

Pour ma part, qui suit un grand fan de cinéma asiatique, Sunshine fut une bonne découverte.

L'article Sunshine est apparu en exclusivité sur Kurosawa-Cinéma.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 3

Latest Images





Latest Images